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EMPREINTES

by GUILAM

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1.
Un jour je reviendrai Vous ne saurez comment A pied ou à cheval Ou à dos d'éléphant Un jour je reviendrai Je ne sais pas encore La date le jour et l’heure Encore moins le décor Un jour je reviendrai Vous ne saurez comment C’est sûr je sourirai La fleur entre les dents Un jour je reviendrai Des trésors plein les bras Chargé de solitude Du soleil sous les doigts Un jour je reviendrai Je nourris cet instant De mots de poésie De mélodies de temps Un jour je reviendrai D’une forêt de tourments J’aurai apprivoisé Tout ce noir et ce blanc Un jour je reviendrai Vous ne saurez comment A pied ou à cheval Ou à dos d'éléphant
2.
J'aime quand tu te souviens de moi Quand tu écoutes ma voix se balancer Au bout du fil fragile qui me relie à toi Fébriles et volubiles, deux enfants en émoi Entre les deux, l'été, une corde à tirer Surtout, ne pas lâcher J'aime quand tu te souviens de moi Quand tu appelles mon nom dans la nuit brune Dans les draps un écho me le redit tout bas Tandis que je m'étire et souris à la lune Je songe au lendemain : seras-tu près de moi ? Et j'ose l'espérer J'aime quand tu te souviens de moi Quand émergeant soudain d'une morne pensée Je remarque la robe qui flotte sur tes reins Et ton regard alors est plus doux que tes mains Je le sens comme un souffle, un désir obstiné Et qui vient se poser J'aime quand tu te souviens de moi Quand tu m'oublies je vais, à demi réveillé Voir si le loup se cache au bout de mon jardin Je couve des yeux fous sous mes cheveux défaits J'attends que le temps passe en buvant trop de vin Enfant abandonné J'aime quand tu te souviens de moi Quand tu reviens, confiante, d'une trop longue absence Et que tu me dévores des yeux, émerveillée Le choc des retrouvailles nous rend à l'innocence De n'être qu'un brasier, une chair consumée Un cœur ressuscité
3.
POUR LES 04:12
Pour les j’aurais voulu que j’ai jamais osé Ces fois où j’aurais dû et puis je suis resté Là au bord du courage ou d’une belle éclaircie Avec pour seul naufrage celui de l’insomnie Pour les t’as jamais su ce qui se consumait  Chez ce garçon perdu et que je détestais Pour les j’en pouvais plus de te voir dans ses bras Pour ta peau aperçue jamais du bout des doigts Pour ces sourires en coin ou par-dessus l’épaule Qui nous emmenaient loin mais pas vers le bon rôle Pour ces 2 lycéens qui se tournaient autour  Jouant de l’incertain jouant avec les jours Pour les t’as jamais su ce qui se consumait  Chez ce garçon perdu et que je détestais Pour les j’en pouvais plus de te voir dans ses bras Pour ta peau aperçue jamais du bout des doigts Pour tes cheveux défaits remontés lentement La grâce du poignet, la mèche innocemment Pour ce cou dénudé à en oublier le cours Pour l’art de contempler bien mieux qu’un long discours Pour les t’as jamais su ce qui se consumait  Chez ce garçon perdu et que je détestais Pour les j’en pouvais plus de te voir dans ses bras Et puis j’ai jamais su c’que tu pensais de moi
4.
DUNE 01:24
C’était le soir allongé sur la dune Le sable avait redessiné son corps Le silence la brume Les embruns le décor Il venait déposer ses infortunes Alors sa voix s’envolait sur les ombres Le vent levé transportait des trésors Ses mots dansaient dans l’onde Naviguaient sur les bords Sur les bords de l’oubli d’un ancien monde Un peu plus bas la mer dans son costume Le berçait de ses flots ses doux accords C’était un joueur de lune Qui réveillait ses morts Qui venait déposer ses infortunes Quand la marée dévoilait ses décombres Quand sous l’écume il ne restait que l’or De ses nuits vagabondes De ses phares de ses ports On devinait son rire dans la pénombre
5.
SI 03:36
Si on ne s'embrasse plus Qu'on se serre encore moins Si on ne se touche plus Si on se frôle de loin Si on cache le rictus Parenthèses sur les joues Si même sous l'abribus Il n'y a plus de "nous" Si on ne se colle plus Que la peur nous éteint Qu'on n'y arrive plus Si trop peu, si les freins Sont si forts que l'envie De se prendre la main S'évapore dans la nuit Seul jusqu'au lendemain Est ce qu’on dansera encore Aux bras de l’inconnu Est ce qu’on s’aimera encore Si l’air a disparu Si on ne s'entasse plus Si nos coeurs mal étreints Si frisson dans la rue Plus jamais ne revient Si on s'aborde moins Si on ne savoure plus On n'aura plus besoin On s'avouera vaincus Si j'ai plus vos sourires Pour polir mes ratures Si je vois plus tes rires Pour tenter l'aventure Si je peux plus rêver Sous ce masque ténu J'irai tout déchirer Pour me retrouver nu Il restera encore Nos désirs étendus Qui de nous deux alors Qui s’avouera vaincu Est ce qu’on dansera encore Aux bras de l’inconnu Est ce qu’on s’aimera encore Si l’air a disparu
6.
J'dis pas je t'aime quand c'est menti J'le dis même pas quand c'est pensé J'suis une occase encore en vie Une occase en pièces détachées J'dis pas je t'aime quand c'est menti J'le dis même pas sans trop penser Si on se parle, si on se dit, tu verras Vaut mieux pas s'approcher Y’a tous ces doigts encore agiles Sur des poèmes, vagabonder Sur quelques cordes un corps gracile Sur quelques notes à caresser Les 2 épaules un brin fragiles 2 bras trop fins pour balanciers En équilibre sur un fil Entre doutes et futilités J'dis pas je t'aime quand c'est menti J'le dis même pas quand c'est pensé J'suis une occase encore en vie Une occase en pièces détachées J'dis pas je t'aime quand c'est menti J'le dis même pas sans trop penser Si tu me serres si t'as envie, tu verras Faudra s'accrocher J’ai dans la tête un grand manège Un p’tit vélo à l’intérieur Qui tourne tourne mes nuits s’enneigent Ou blanche est la plus belle couleur Puis y’a celui qui bat, qui vrille Pour une étincelle, un baiser Au moindre élan qui s’éparpille Et qui s’envole dans la fumée Si t’es la reine des puzzles Adepte des restaurations J’te confie tout, tu rafistoles S’il reste quelques fondations J'dis pas je t'aime quand c'est menti J'le dis même pas quand c'est pensé J'suis une occase encore en vie Une occase en pièces détachées J'dis pas je t'aime sans démenti J'le dis même pas c’est insensé Je suis un gars sans garantie Mais qui te promet d’essayer
7.
LA PLUME 00:56
Tu le sais si elle tombe, la plume Le jeu va s’arrêter Souffle autant que tu peux, assume Fais la encore voler Tu le sais que la nuit, la lune Elle peut te réveiller Elle s’en vient pour te dire, allume Ce coeur ensommeillé Tu le sais si elle tombe, la brume Il faudra s’arrêter Planter tes pieds dans le bitume Grandir, s’enraciner Tu le sais si elle tombe, la plume Le jeu va s’arrêter Allez, oublie ton beau costume Laisse-toi un peu aller
8.
J'ai des visages à déranger Des rendez-vous à reconnaître J'ai des visages à déranger Des rendez-vous à reconnaître Tout le reste à imaginer Les soirs d’envie les soirs d’ivresse Tout le reste à envisager Le désir la tendresse J'ai des histoires à dépasser Des heures sans vous Des leurres peut-être J'ai des histoires à effacer Les pour toujours et les promesses Du chaud du froid pour se griser Des sons pour se sentir céleste Des aventures à deviner L’espoir sous la tempête Entends-tu mes caresses Entends-tu mes doigts Je danse et je t’adresse Mon coeur et mes pas J’ai des amours à dévorer De ceux qui font tourner la fête J’ai des amours à dévorer De ceux qui foncent de ceux qui restent Tout un manège à enchanter Juste pour voir pour la tempête Sentir la voile tourbillonner Tout autour de ma tête J’ai tous ces regards à oser De ceux qui brûlent qui étincellent J’ai tous ces regards à oser De ceux qui font pousser des ailes Un sentiment un doux baiser Sur quelques notes une ritournelle Sur les frissons à partager A deux sous la dentelle Entends-tu mes caresses Entends-tu mes doigts Je danse et je t’adresse Mon coeur et mes pas J’ai des soleils à déposer Sur quelques "toi" et sur tes lèvres J’ai des soleils à dépenser Sur tous les toits, sur tous les rêves Encore envie encore une fois Sentir la foudre sentir la fièvre Envie de faire encore une fois Le grand saut qui m’enlève Le grand saut qui m’élève...
9.
IL PARAÎT 03:13
Il paraît qu'on envie toujours les "plein d'audace" Il paraît qu'on en vit, qu'on en meure De pas laisser de traces Il paraît qu'on a peur le soir devant la glace Il paraît qu'on envie toujours ceux qui s'embrassent Qu'on en rit, qu'on en pleure Ce foutu temps qui passe Il paraît que la peur c'est au fond d’une impasse Si t'as pas eu l’bon rôle, si t'as manqué la préface Si tu crois que la vie c'est forcément dégueulasse Il paraît qu'on ne vit pas sous la carapace Qu’on s’dit évidemment c’est meilleur Chez le voisin d’en face Il paraît que l'on veut toujours être à la place Il paraît que la vie sourit si on se dépasse Si on oublie ces heures Tout c’qui nous embarrasse Il paraît qu’on effleure assez souvent la grâce Si tu perds le contrôle, si t’en peux plus des angoisses Souviens-toi que la nuit y’a toujours un train qui passe… Il paraît qu'on envie toujours les "plein d'audace" Il paraît qu'on en rit, qu'on en pleure De pas laisser de traces Il paraît qu’on effleure assez souvent la grâce
10.
S’approcher, se chérir, se sentir, s’enlacer Leur était impossible Succomber, se sourire, se blottir, s’attacher N’était que souvenirs Tourtereaux enlacés sur le banc de l’école Nous avons roulé dans les herbes folles Mais le temps a passé et nos baisers s’envolent Nous voilà deux corbeaux sur le banc de l’école Se séduire, s’évader, se haïr, s’écrouler Dans un nid de douceur Se trouver, s’épanouir, savourer, s’évanouir Sous de tendres caresses Tourtereaux enlacés sur le banc de l’école Nous avons roulé dans les herbes folles Mais le temps a passé et nos baisers s’envolent Nous voilà deux corbeaux sur le banc de l’école Se chercher, se mentir, s’obstiner, se détruire Sur un lit de douleur Déchirer, reconstruire, discuter, s’endormir Comme si de rien n’était Tourtereaux enlacés sur le banc de l’école Nous avons roulé dans les herbes folles Mais le temps a passé et nos baisers s’envolent Nous voilà deux corbeaux sur le banc de l’école
11.
MALADROIT 02:39
Il savait à peu près tout faire avec ses doigts À part faire cuire un oeuf ou allumer le four Il caressait le bois, les formes, tour après tour De l’art au fond de l’oeil, de l’air à tour de bras Parce qu’il ne savait pas N’avait jamais appris À dire avec des mots Ce qu’il pensait tout bas Il avait tout compris de tous les assemblages Il avait tout construit, sans bruit, jour après jour Il a fallu qu’on prenne nous aussi un peu d’âge Pour prendre enfin conscience de ces objets d’amour Parce qu’il ne savait pas N’avait jamais appris À dire avec des mots Ce qu’il faisait en bas Les outils, la radio Et ce vieil établi Il bricolait de l’amour Tendrement maladroit Rien n’avait de secret, il s’arrangeait de tout S’énervant pour un rien, patient pour les soucis Les vrais les grands les gros, ceux qui vous donnent envie De les baisser ces bras, de rester dans le flou Parce qu’il ne savait pas N’avait jamais appris À dire avec des mots Simples et si délicats Les outils, la radio Et ce vieil établi Il bricolait de l’amour Tendrement maladroit
12.
LUNE ENFANCE 02:21
Il a passé l’enfance A regarder la lune A compter une à une Les étoiles dans la danse Des espoirs entoilés Un monde qui scintille Ses nuits tout éclairées Du bonheur en brindilles Il a passé l’enfance A regarder la lune A rêver de l’errance Dans un ciel de fortune Un soir tout dévaler Porté par la romance Prêt à tout dévoiler Douceur et innocence Des espoirs entoilés Un monde qui scintille Ses nuits tout éclairées Du bonheur en brindilles
13.
L'ENVELOPPE 02:25
Ce soir j’ai vu l’enveloppe Je l’avais posée là J’aimais bien sa couleur Son grain et son format Pourtant je m’interroge Sur ce bout de papier Qui a changé 2 fois De pièce pendant l’été Ce soir c’est un mystère Que je dois affronter Aucune raison dans l’air Pourquoi je l’ai gardé Je collectionne même plus Les timbres ou leur cachet Mais rien que d’avoir su Rien que d’imaginer Une infime tendresse Le temps de recopier Mon nom et mon adresse J’errais dans tes pensées Même pour quelques secondes Tant pis pour les années Que tu me correspondes L’idée me suffisait Y’avait sur cette enveloppe Sous l’encre bien cachée La plus belle impression Celle d’avoir existé
14.
LE DERNIER 03:23
Y'a toujours un dernier Un dernier rendez-vous La dernière étincelle Qui s’étiole après nous La dernière mise en scène Le dernier des 3 coups Derniers mots qui s’enchainent Juste avant qu’on s’échoue Y'a toujours un dernier Toujours un dernier bisou La dernière accolade Qu’on se vole sur les joues C’était peut-être hier Y’a 30 ans ou 10 jours Mais c’était la dernière Fois qu’on s’disait « bonjour » Mais heureusement on ne sait rien On n’sait pas quand, on n’sait pas jusqu’où On improvise, c’est ça qu’est bien Au revoir, Adieu Finalement on s’en fout… Y’a toujours un premier Et un dernier amour Avec entre les deux Des promesses, des détours Il y aura ce dernier Rêve un peu troubadour D’un air à fredonner Faire battre les tambours Y'aura p’t’être un dernier Voyage à Rome ou Moscou Avec au fond des poches Un poème un bijou Un souvenir un parfum Un trésor un doudou Tout c’qui peut consoler Pour les soirs dans le flou Mais heureusement on n’sait pas bien Si ce moment c’est celui où se joue Une dernière fois Alors on reste incertain Faire une photo ou se jeter au cou Y’a toujours un dernier Toujours un dernier caillou La dernière engueulade Dernier malaise entre nous Y’a ce dernier regret L’âme sans dessus dessous Comme un dernier secret Qui s’envole avec vous Une dernière séance Deux amants qui s’enlacent Avant le dernier verre Les lampions sur la place Une dernière audace Et puis un dernier train Un reflet dans la glace Un sourire un matin Et finalement on le sait bien Que l’important c’est avec qui surtout On le chantera ce dernier refrain Au revoir adieu Finalement, c’était fou
15.
Ça tient à quoi tout ça Ça tient à quoi ? À un sourire qui passe Aux harmonies du vent Au soupir qui s'efface Devant nos sentiments À ce bleu ciel immense Qui sauve en attendant En attendant l’espace En attendant l'instant Ça tient à quoi... À ces notes à ces traces Pour se sentir vivant Ces peurs et ces angoisses Qu'on sublime en rêvant Aux intuitions fugaces Qu'on regarde pourtant Mais jamais bien en face Il nous rattrape ce temps Ça tient à quoi... À une lumière le soir Sur un balcon des gens A une lueur d'espoir Qu'on retient tendrement Aux fou-rires à nos ailes A ces voix qu'on entend Ces voix qui nous rappellent De nous serrer souvent Ça tient à quoi...
16.
VALSE LENTE 02:25

about

Paru le 2 Décembre 2022 - Autoproduction ©VIRAGE MUSICAL - www.guilam.com - contact : guilam@guilam.com -

PAROLES* & MUSIQUES : Guilam
*sauf
"J'aime quand tu te souviens de moi" - Texte d'Héloïse Combes
"Les bancs de l'école" - Texte de Sarah-Aïni Tijou

ARRANGEMENTS : Guilam
Sauf parties Violoncelle : Marie Tournemouly

credits

released December 2, 2022

GUILAM : voix, piano, guitares, mandoline, banjo, basse, ukulélé, choeurs
MARIE TOURNEMOULY : Violoncelle, Choeurs
PHILIPPE SOULIÉ : contrebasse, tuba
CAMILLE DELAHAYE : voix, choeurs
SÉVERIN DELAHAYE : choeurs

Réalisé, enregistré et mixé par Guilam au studio JMD
Sauf prises de son contrebasse et tuba au studio Canta Cigales par Philippe Soulié

Masterisé par Julien Lebart à Rivesaltes (Studio Just Doudou Hit)

Artwork : Guilam - Photos ©patrimoine familial

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GUILAM Montpellier, France

Guilam a pour lui une élégance au-delà du commun, de celle qui vous subjugue presque. On reste captivé à regarder cette allure, ce visage, puis à écouter ses mots. C’est fin, sensible, touchant. Ce garçon a même l’élégance du tragique ! Celui qui sait que la dérision est nécessaire, indispensable. Une voix et des créations magnifiques pour un moment tout en ironie douce ou mordante... ... more

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